Tunisie : ce n’est pas une révolte mais une
Tunisie : ce n’est pas une révolte mais une révolution anti-impérialiste qui ne s’arrête pas - L’apparition d’organes de pouvoir populaires direct en substitution des organes administratifs de l’état. Ils se dénomment Conseil de défense de la Révolution et Conseils citoyen qui assument le pouvoir administratif. Le peuple de Sidi Bou Ali, dans la province de Sousse, réuni en assemblée a élu un Conseil local qui ne reconnait pas le gouvernement benaliste et qui assume les fonctions politiques incluant le dialogue avec l’armée .A Kasserine un conseil populaire formé de partis de gauches, syndicat et groupe juvénile a pris le pouvoir local ... - Une forte mobilisation des masses contre le gouvernement benaliste présidé par Mohamed Gannoushi où se sont retiré les secteurs bourgeois qui se sont mobilisé le 14 mais qui n’ont pas initié ni suivit le mouvement anti-impérialiste en marche. - Intense travail politique des organisations d’avant garde pour gagner l’appui du demi-million d’affiliés à l’Union Générale des Travailleurs de Tunisie (UGTT) dont les bases pressent les dirigeants pour radicaliser la Révolution et ne pas flancher devant la bourgeoisie compradore. La victoire n’est assurée mais les masses et l’avant garde montrent une capacité élevée d’initiative politique, de lucidité et de combat. Maintenant le point central est de gagner les secteurs honnête et patriotiques des forces armées pour qu’elles détruisent le régime néo-colonial et appuient les revendications démocratiques. Nous supposons que l’espionnage français fait pression activement les officiers tunisiens pour qu’ils ne s’alignent pas sur leur peuple. VICTOIRE POUR LA RÉVOLUTION NATIONALE ANTI IMPÉRIALISTE TUNISIENNE ! SEMENCE DE LA RÉVOLUTION ARABE !
- Isolement des révisionnistes traitres de l’Ettadjid dirigés par Ahmed Ibrahim qui appuient encore le gouvernement benaliste sans Ben Ali.
Edité par T 34 - 24 Jan 2011 à 17:57